Observations et projections climatiques dans le Massif central

Dans le sud du Massif central, les quatre massifs qui composent le Parc national des Cévennes (Mont Aigoual, Mont Lozère, Causse Méjean et vallées cévenoles) sont caractérisés par un climat très contrasté selon la période et le lieu considérés, en raison de leur localisation à la croisée de différentes influences climatiques (méditerranéenne, montagnarde et continentale).

Les observations climatiques réalisées depuis plusieurs décennies montrent une diminution des précipitations (entre -8 et -10 % à l’échelle du Parc, GREC-Sud et RECO, 2020) et du nombre de jours de pluie, un réchauffement généralisé qui est plus important au printemps et s’accompagne d’une hausse du nombre de « nuits tropicales » (nuit dont la température minimale est supérieure ou égale à 20 °C, Météo France).

Ces « nuits tropicales » ont tendance à augmenter en basse altitude, notamment sur les sites de Mende (Lozère), Saint-Christol-lès-Alès (Gard) et Salindres (Gard). On constate également une hausse du nombre de jours très chauds (jour dont la température maximale est supérieure à 30 °C) (+49 jours/an à Salindres depuis 1959 ; figure 7.6).

Figure 7.6. Nombre de jours très chauds (température maximale supérieure à 30 °C) à Salindres, Gard.
(Source : Météo-France, dans GREC-Sud et RECO, 2020).