Favoriser les approches de recherche action inclusive

Isabelle RICHARD (Environnons)

Pour changer les comportements et développer plus largement les actions en faveur de la transition énergétique, il est nécessaire de faire participer, collaborer, l’ensemble des parties prenantes, à savoir les personnes qui pensent, font, et utilisent les espaces de vie qu’ils soient naturels ou bâtis ou encore qu’ils favorisent les interactions sociales dont nous avons, aujourd’hui plus qu’hier, véritablement besoin.

Pour cela il devient urgent de lier systématiquement dans les projets de transition écologique, qu’ils soient orientés recherche ou plus opérationnels, des chercheurs/experts, des agents de collectivité, des décideurs, et des parties civiles (habitants, usagers, etc.) afin de mettre en oeuvre directement, et au sein d’un même projet, les résultats issus de la science qui serait dès lors une science participative. Cela reviendrait ainsi à phaser les projets comme ceci :

  1. Analyse / diagnostic recherche en faisant participer l’ensemble des parties prenantes ;
  2. Mise en oeuvre opérationnelle des recommandations issues de la première phase ; et
  3. Évaluation du projet / de la réalisation par l’ensemble des parties prenantes.

Nous pensons que l’implication du chercheur dans toutes les phases du projet jusqu’à sa réalisation permet de mieux acculturer les personnes en charge de sa mise en oeuvre en même temps que de permettre au chercheur une prise de conscience plus opérationnelle des enjeux de transition écologique.